La direction confirme la baisse des ventes des pneus produits à Montluçon et le recours au chômage partiel en fin d’année.
Les semaines et jours de chômage partiel définis par secteur sont confirmés.
L’activité partielle concerne tous les salariés de l’usine.
Le nombre de jours et les dates imposées dépendent du service et du poste.
Aucune certitude qu’il n’y aura pas d’activités partielles en 2024 à ce jour.
Une perte estimée entre 150 et 200 euros net par semaine chômée
La société Goodyear refuse de garantir la rémunération des salariés malgré nos revendications et déclare se limiter aux dispositions légales.
C’est-à-dire 60% du salaire brut par heure chômée, soit environ 72% du salaire net horaire.
Les primes de paniers ne sont pas maintenues.
Selon les chiffres de la direction, un salarié de semaine subirait une perte en moyenne de 35 euros net par jour chômé. Pour un ES, la perte serait en moyenne de 75 euros net par jour chômé.
Pour la CGT, c’est inacceptable et nous revendiquons une prise en charge à 100 % du salaire net. La direction n’a rien voulu entendre.
La direction propose comme alternative aux salariés, sur la base du volontariat la possibilité d’effectuer des formations ou de poser des congés payés, d’utiliser le CET ou le crédit d’heures supplémentaires sur les périodes chômées pour réduire l’impact financier.
Seul l’axe revendicatif de la CGT a été retenu par la direction : Former plutôt que chômer et anticiper la reprise.
Les primes de production, les primes de poste, la prime de fin d’année et la prime de vacances ne sont pas impactées.
La direction fixe seulement un plancher de 30€ brut sur la prime de performance sur les 3 derniers mois de l’année pour compenser la perte financière.
La CGT a votè contre ce projet.